Le prêcheur

Juste avant l’entrée du bourg, sur la droite, un panneau qui attire l’œil. Il indique la « Cité de la solidarité ». Je ne résiste pas à aller voir ce qui s’y joue et j’y découvre une série de petites constructions de bois, de deux ou trois petites pièces au plus. Les plus modestes sont au gabarit des pauvres cases de 6 par 3 qu’ont connus les Antillais les plus démunis autrefois. On a du mal à imaginer, dans l’habitat martiniquais d’aujourd’hui où certaines villas rivalisent de grandeur et où les résidences défiscalisées se donnent des airs de Riviera, qu’il puisse s’agir de constructions récentes. Pourtant elles ne datent que des années 80, à en croire les habitants rencontrés.

De ces habitants, en l’occurrence, j’ai fait deux photos, avec deux maisons se faisant face. Le groupe d’amis de Guy, réuni autour d’un breuvage local, puis Daniel et sa famille regroupée après la sortie d’école des enfants.

Juste après, je suis allé dans le bourg proprement dit où je n’ai rien fait de vraiment bon si ce n’est une image des latrines publiques au soleil rougeoyant, manque d’inspiration dont j’espère que les 1717 Préchotins ne me tiendront pas rigueur.


Le Prêcheur, 17 octobre 2011, 16h15


Le Prêcheur, 17 octobre 2011, 16h30


Le Prêcheur, 17 octobre 2011, 17h05

4 réflexions sur “Le prêcheur

  1. La première est pour moi excellentt, les personnages ressemblent à des sculptures et donnent une dimension étrange à cette scène.

  2. J’aime bien les trois, avec une préférence pour la deux (et la un) pour le côté « peu, mais heureux » qui semble se dégager…Belle homogénéité de lumière ( très claire avec ces blancs) et de teintes douces…
    Bravo Laurent, une (petite) série à étoffer!

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