Tenir un blog pour raconter ma vie ou exposer une très essentielle vision du monde ne m’a jamais traversé l’esprit. En revanche, mon choix de me lancer dans la photographie en grand format a nécessité une certaine réflexion préalable et j’ai eu envie, fort immodestement, de raconter ici mes préparatifs et le résultat.
Il sera donc question de technique un peu, d’anecdotes parfois, et surtout de la présentation d’un travail qui s’invente en se faisant, d’un «work in progress» comme on dit pour faire chic.
Je tiens à remercier pour leur soutien, par ordre d’arrivée à l’écran :
- Henri Peyre et tous les contributeurs du site galerie-photo
- Anelise Talburdeau de l’Agence Chorus qui est en charge de la MOUS de Citron
- David Giancatarina et Henri Gaud, photographes de bons conseils
- La DRAC (devenue DAC) de Martinique en la personne de madame Annie Noé-Dufour
- La DDE (devenue DEAL) de Martinique en la personne de monsieur Jean Doucet
- La ville de Fort de France en la personne de madame Suzy Landau
- La région Martinique
A propos du titre, c’est le nom d’une rue du quartier Ermitage, à Fort de France. J’imaginais qu’un artiste ou artisan y avait eu son atelier, mais après m’en être informé auprès des anciens du quartier, j’appris qu’il n’y a jamais eu de photographe à cet endroit.
L’explication qu’on m’en a donné est beaucoup plus drôle, quelle soit véridique ou pas : autrefois ce faubourg n’était pas asphalté et cette rue en forte pente était très boueuse et glissante lors des grandes pluies. Il arriva donc assez souvent qu’un passant malchanceux laisse l’empreinte de sa face ou de ses fesses dans la glaise, ce qui donna le nom très imagé de la voie.
Rue du photographe 
Donc de facto , c’était plus la rue d’un mouleur , voire à la seconde pièce réalisée , un ré-mouleur . Face boue ? JG